Bien que les sacrifices humains et autres arrachements de cœur ne soient pas sans évoquer une certaine fantaisie de caractère, le terme « excentrique » ne caractérise pas ici les facétieux Mayas mais bien des objets dont ils furent les auteurs, des objets en obsidienne ou en silex dont les archéologues et spécialistes peinent encore à comprendre l’utilité.

Nota bene : cet article est assurément long car on ne peut pas découvrir la culture Maya aussi vite qu’on cuit un oeuf à la coque. Apprendre exige un peu de temps mais c’est cool.

Excentrique maya précolombien. Tête de K'awiil. © Houston Museum of natural sciences

Les Mayas pour les nuls

Première chose, les Mayas ont occupé le terrain d’environ 2500 avant notre ère à 1519 de notre ère. Le terrain en question s’étend d’une partie du Mexique actuel au Guatemala, au Belize, au Honduras, au Salvador et à certains territoires du Nicaragua et du Costa Rica.

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Carte extraite de l’ouvrage "Les Mayas, trésors d’une civilisation ancienne". Voir bibliographie.

Plusieurs périodes (Préclassique, Classique et Postclassique) découpent stylistiquement cette longue ère allant des origines de la civilisation maya (avec notamment la culture olmèque) à sa chute marquée par l’arrivée des Espagnols. Ces voyageurs charmants s’appliquèrent à détruire méticuleusement les cultures mésoaméricaines et notamment tout ce qui se trouvait sous forme papier, mettant ainsi à mal les sources servant à la compréhension de ces civilisations. Diego de Landa (1524 – 1579), moine franciscain espagnol, est curieusement le meilleur chroniqueur du monde maya mais aussi un taré fanatique qui tortura compulsivement et s’appliqua à détruire les vestiges de la culture maya par des autodafés mémorables :

« Nous leur trouvâmes un grand nombre de livres écrits avec ces lettres [des glyphes, la captivante écriture maya], et comme il n’en avait aucun où il n’y eut de la superstition et des mensonges du démon nous leur brulâmes tous ce qu’ils sentirent merveilleusement et leur donna beaucoup de chagrin. » (Genet 1929:101)

« Beaucoup de chagrin » ah bah tu m’étonnes.

Si les Hispaniques furent un véritable choc culturel (et pas uniquement culturel), précisons que ce large territoire faisait cohabiter de nombreuses populations aux cultures multiples bien que reposant sur un socle commun. Bien avant que les Européens ne débarquent, il existait déjà des divergences au sein de ces espaces bien qu’une unité commune unisse les cultures méso-américaines. Ainsi, les domaines économique, artistique et intellectuel se recoupaient et les cultes s’articulaient tous autour d’un calendrier commun complexe.

La civilisation maya se développa en puisant dans la culture olmèque qui la précéda. On sait depuis peu que les premiers Mayas furent contemporains des derniers Olmèques ce qui permit des échanges fructueux dans le domaine de l’autosacrifice (un héritage très sympa donc) mais aussi dans un tas d’autres domaines comme par exemple l’importance symbolique des lames de hache étroitement associées à la foudre.

Pierre de hache votive, Jade, Xe - Ive siècle avant notre ère. Culture olmèque. © MET Museum

Détail intéressant de la démiurgie olmèque (le « comment le monde s’est créé » de la mythologie de chaque civilisation) : les Olmèques concevaient la terre comme étant la forme monstrueuse d’un jaguar dont la gueule béante menait vers l’inframonde (monde chtonien, sombre et associé à la nuit).

Ce félin servait aussi d’emblème au pouvoir et au lignage régnant. Or, tous les excentriques mayas ont été retrouvés enterrés dans des caches, des endroits liés à des structures architecturales particulières et non domestiques en lien donc avec un monde « sous-terrain » et caché.

Les excentriques mayas sont découverts dans des lieux aménagés en relation direct avec l'inframonde. Ils semblent évoquer directement certains dieux liés à la vie et au pouvoir.

Excentrique Maya vendu le 13 mai 2011 à New-York (prix marteau : 134 500$). Silex. Culture Maya, Classique ancien, ca. 550 – 950
© Sotheby’s

Le dieu (spécial) K

Les excentriques mayas adoptent de nombreuses formes mais il en est une plus commune que les autres. Cette forme particulière te permettra de comprendre en quoi ces objets sont étroitement liés à l’inframonde maya.

Depuis 1897, les dieux mayas sont désignés par des lettres. Ce système a été proposé par Paul Schellhas (1859 – 1945), pionnier de l’épigraphie maya qui identifia une trentaine de divinités de cette culture. Les concordances entre les dieux identifiés par Schellhas et ceux cités par ce taré de Diego de Landa font encore l’objet de recherches. Néanmoins, certaines associations commencent à se stabiliser.

Sans plus attendre, voici donc le dieu K dont la physionomie se caractérise notamment par un long et large museau retroussé à la verticale.

L’Allemand Eduard Seler (1849 – 1922), anthropologue, ethnologue, historien, linguiste et épigraphiste (#respect) pense que ce dieu est très proche du dieu de la pluie et l’associe à la culture d’une céréale (Special K, tu l’as ?) : le maïs. L’érudit propose donc d’identifier ce dieu à Bolon Ts’akab ou K’awiil. Or K’awiil porte des attributs précis : une tête zoomorphe aux grands yeux, un museau retroussé, une sorte de miroir, de torche ou de hache sortant de son front et dégageant de la fumée et un serpent qui lui tient lieu d’unique jambe alors même que le serpent est d’ordinaire considéré comme symbolisant la foudre.

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Femme enlacé par le pied serpent du Dieu K. Justin Kerr: The Maya Vase Book. Vol. 6, Kerr Associates (2001). Période Classique

L’écriture glyphique des Mayas est une écriture figurative (je te la fais courte parce que c’est loin d’être aussi simple). La graphie pour le dieu K’awiil inclue généralement un glyphe de miroir avec des volutes de fumée. Tu peux donc en conclure que c’est une caractéristique très importante de ce dieu.

D’autres interprétations du nom K’awiil proposent une référence aux sculptures de pierre, aux silex et aux haches associées aux éclairs ou à la foudre (coucou les Olmèques). Des universitaires ont également proposé une association de K’awiil avec le mot « obsidienne » (tah ou toh) suggérant par là un lien avec Tohil, le dieu quichéen de l’éclair, du tonnerre et de la tempête qui était également le seigneur d’un lignage important (la civilisation Quiché est apparentée à la civilisation Maya et était présente sur le plateau guatémaltèque. Le peuple quiché existe toujours aujourd’hui).

Or le nom K’awiil était souvent incorporé aux noms personnels ou aux titres des chefs Mayas. Ajoutons à cela que le glyphe combiné signifiant « le dieu K dans la main » fait référence à la désignation ou à un avènement des héritiers.

Et voilà mon cher Watson, une seconde caractéristique de K’awiil : comme Tohil, il est un dieu royal associé au lignage régnant et au pouvoir.

Par ailleurs, si la forme de K’awiil évolue au long d’une période s’étendant sur plus de 1000 ans, il porte invariablement un miroir fumant. Enfin, l’unique jambe de ce dieu est, nous l’avons vu plus haut, un serpent symbolisant la foudre. Or le serpent, comme de nombreuses autres cultures, est un symbole de fertilité et de fécondité qui semble apparenté à la foudre et ce dès l’époque olmèque.

Peut-être la forme linéaire de la foudre a-t-elle évoqué aux yeux de ce peuple un serpent ? Quoiqu’il en soit la foudre est synonyme de fertilité – car elle apporte la pluie – et de puissance car elle foudroie les ennemies.

Figure de serpent en obsidienne. Teotihuacan, (200-250), © Jorge Pérez de Lara Elías. INAH. Courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco.
[Clique pour agrandir] Excentrique en silex à forme de serpent. Entre le VIIe et le Xe siècle. © Detroit Institut of Arts

Résumons : K’awiil (ou dieu K), identifié comme une divinité de l’eau (de la pluie plus probablement), se caractérise par un miroir dégageant des volutes de fumée, un pied serpent lié à la foudre et une étymologie renvoyant vers la pierre, le silex et l’obsidienne. Ce lien avec ces matériaux renvoie par extension aux éclairs, au tonnerre et à la tempête. Pour couronner le tout, le dieu est assimilé au pouvoir royal.

Ces premiers éléments ne sont pas sans évoquer la miss météo de Canal (mais en moche). Pourtant c’est bien du côté des Aztèques qu’il faut se tourner. J’ai dit plus haut que la culture méso-américaine présentait une unité – notamment rituelle – malgré l’étendue de ce territoire. En voilà un exemple.

Les Aztèques qui émergent au tout début du XIIIe siècle côtoient les Mayas ; on trouve ainsi des similitudes entre ces deux peuples, notamment dans leurs pratiques culturelles. En se penchant sur le panthéon aztèque, nous découvrons Tezcatlipoca dont le nom signifie littéralement… »miroir fumant ». Et voici d’autres caractéristiques bien attestées de Tezcatlipoca : il est le dieu le plus craint de toutes les divinités aztèques, son association avec le jaguar Tepeyollotl ne fait plus aucun doute et les ocelles de la fourrure du félin sont souvent reproduites sur le visage divin évoquant la nuit étoilée. Il est par conséquent un dieu lié à la nuit, à la royauté, au temps, aux sorciers et à la mémoire. Son attribut est le miroir d’obsidienne qui lui permet de lire l’avenir et le cœur des hommes. Au moins un de ses pieds est terminé par un serpent.

Le dieu Tezcatlipoca dans le codex Borgia.

Les qualités d’omniprésence et d’omniscience du dieu étaient une métaphore du pouvoir royal qui « sait tout ». Cette métaphore s’incarnait dans le miroir en obsidienne tezcatl. La proximité sémantique entre le dieu Tezcatlipoca et l’objet en pierre tezcatl était tellement forte que l’obsidienne était considérée comme une manifestation de la divinité.

Excentrique maya en silex. Guatemala, Quirigua, entre 600 et 900 de notre ère. © Cleveland Museum of Art

L’obsidienne et le silex sont récurrents dans les attributs des trois divinités mésoaméricaines olmèque (Tohil), maya (Dieu K ou K’awiil) et aztèque (Tezcatlipoca). Ce sont également les matériaux récurrents des excentriques prenant la forme du Dieu K dont l’attribut est – souviens-toi – le miroir fumant tout comme l’aztèque Tezcatlipoca.

Et quelle ne sera pas ta surprise en apprenant que dans la pensée méso-américaine il existe une équivalence symbolique entre le miroir et … la caverne, précisément ces lieux où sont planqués les excentriques.

La caverne aux merveilles

Au début du XVIIe siècle, Ruiz de Alarćon y Mendoza (1581 – 1639) dramaturge espagnol né au Mexique recueillit des incantations dans lesquelles il est expliqué que la surface de la terre est comme un « miroir fumant ». Or le nom de Tezcatlipoca signifie littéralement « miroir fumant ». Il est aussi associé au jaguar Tepeyollotl dieu des monts et de l’écho et dont l’étymologie du nom signifie « cœur de la montagne ».

S’il y est bien une chose au cœur de la montagne, ce sont les cavernes, les grottes et toutes ces cavités sombres où les humains ne foutent pas les pieds.

Étant bien renseignée sur Tezcatlipoca, c’est par lui que je passerai pour éclairer la personnalité et le symbolisme du dieu K (en suivant humblement l’exemple des vénérables chercheurs et universitaires dont les travaux ont guidé la rédaction de cet article).

Les motifs des volutes surgissant du miroir de Tezcatlipoca évoquent naturellement des volutes de fumée mais c’est sans compter la notion importante de polyvalence du signe. Cette dernière permet ainsi d’envisager d’autres interprétations pour ce motif. Retiens-en une : celle qui voit dans ces volutes la parole créatrice voire l’écho dont le jaguar Tepeyollotl est le dieu.

Tzercatlipoca dessiné d’après le Codex Borbonicus. Entouré en rouge, le miroir fumant

Ça semble un peu capillo-tracté mais pas tant que ça en réalité. Pour la bonne et simple raison que les gens qui étudient ces mystérieuses cultures ne laissent rien au hasard. Ils ont notamment mis en place des expériences pratiques qui ont démontré que la localisation de certains sanctuaires coïncide avec des zones où le son se propage de manière particulièrement puissante.

Guilhem Olivier (1962 – ) historien français professeur et chercheur de l’université nationale autonome du Mexique propose « qu’il existe une équivalence entre le bruit renvoyé par l’écho (Tepeyollotl) et la fumée qui émane du miroir de Tezcatlipoca. Ces deux manifestations […] seraient associées à la fois à des idées de fertilité (la fumée comme le bruit suscitent la pluie) mais aussi à la détermination du destin (l’écho annonce et le miroir réfléchit le destin des mortels). »

Fertilité et destin sont deux notions étroitement liées à la royauté dans les cultures méso-américaines. De nombreuses représentations montrent le rôle cosmique du souverain qui fait lien entre le monde des hommes et le « cœur de la montagne » c’est-à-dire le monde des esprits où règnent les divinités de l’eau et de la fertilité. Le souverain est le médiateur des forces et c’est à lui que les hommes doivent leur bien-être et l’abondance de leurs récoltes.

Excentrique maya en silex à figures de K'awiil. Circa 550 - 950 de notre ère. © Bensozia

Tezcatlipoca unit donc – via le jaguar Tepeyollotl auquel il est associé – la surface de la terre (le miroir fumant) et ses entrailles (le cœur de la montagne). La surface de la terre c’est le monde des humains tandis que le cœur de la montagne semble être celui du jaguar. Repense alors à la gueule béante du jaguar que les olmèques considèrent comme étant la porte d’entrée vers l’inframonde, il y a comme un lien…

Tout comme le jaguar olmèque, Tezcatlipoca porte l’ambivalence créateur – destructeur. Il agit sur la vie en permettant (ou pas) la communication des hommes avec les dieux chtoniens de l’eau et de la fertilité via l’équivalence caverne / miroir. Car ces éléments sont tous deux une porte d’entrée vers l’inframonde. Selon que Tezcatlipoca permet ou pas la médiation entre les hommes (représentés par leur souverain) et les divinités de l’inframonde, Tezcatlipoca exerce un pouvoir de créateur ou destructeur de la vie.

Alors, si les liens qui unissent le jaguar olmèque au Tezcatlipoca aztèque sont si forts, force est de reconnaître la parenté entre Tezcatlipoca, le dieu K maya, K’awiil, et la jaguar olmèque. Si si, c’est logique.

On peut s’interroger sur la fonction des excentriques mayas à forme de dieu K retrouvés dans les caches. Étaient-ils destinés à symboliser la présence du dieu ? Permettaient-ils de lier un éventuel possesseur de l'excentrique à la divinité ou de lui attribuer un peu de la puissance du dieu ? Autant de questions auxquelles je n’ai pas de réponse (haha).

Coup de foudre

Les matériaux utilisés pour les excentriques à l’époque Classique n’étaient pas choisis au hasard. L’obsidienne et le silex utilisés pour les excentriques à forme de dieu K étaient des matériaux précieux autant dans la vie domestique que spirituelle.

Excentrique à figure de K'awiil utilisé en figure de sceptre. Cira 7e - 8e siècle de notre ère. Civilisation Maya, Guatemala. © MET Museum

L’obsidienne en particulier avait un statut particulier puisqu’il s’agissait d’une roche importée du Guatemala, donc un matériau onéreux.

L’obsidienne est une roche volcanique vitreuse qui une fois taillée permet d’obtenir des tranchants très aiguisés. Elle était particulièrement appréciée pour les pratiques aristocratiques de l’autosacrifice. Non les types ne se sacrifiaient pas à mort eux-mêmes. Ils se contentaient de se percer ou de faire couler le sang à des endroits stratégiques où le premier venu opposerait un refus catégorique à ce genre de pratiques. Exemple : les organes génitaux. L’obsidienne avait visiblement la réputation de couper net ouvrant des plaies qui avaient alors moins tendance à s’infecter (on leur souhaite).

Excentrique maya en obsidienne à la forme stylisée d'un serpent. Classique ancien, cira 550 - 950 de notre ère

Certains chercheurs soutiennent que l’obsidienne fut considérée comme un type de sang provenant de la terre. Dans ce cas, sa filiation avec le dieu K aka K’awiil aka Tzercatlipoca aka le jaguar olmèque serait naturelle : si l’obsidienne est le sang de la terre, alors elle est le sang du dieu K puisqu’il est la terre (d’autant que l’obsidienne fut considérée par les Aztèques comme une manifestation de Tzercatlipoca).

Il a été suggéré que les Mayas croyaient que le silex était le fruit du choc entre la foudre et la surface terrestre conférant à cette matière un pouvoir surnaturel. Or le serpent qui tient lieu d’unique jambe au dieu K mais aussi à Tzercatlipoca symbolise précisément la foudre. Alors le silex pourrait être une manifestation du Dieu K comme l’est l’obsidienne de Tzercatlipoca.

Les excentriques à forme de dieu K pourraient ainsi symboliser le dieu ou bien stocker la « charge » fertilisante de la foudre en eux.

Excentrique en silex de la période Maya Classique

Une fois déposés dans des caches dédicatoires stratégiquement placées au centre d’une structure architecturale, les excentriques en obsidienne et silex pourraient avoir été compris comme la manifestation du dieu K au « cœur de la montagne » (souviens-toi de l’équivalent jaguar de la divinité). La charge féconde contenue dans la pierre prendrait alors tout son sens puisque le cœur de la montagne est le territoire de l’inframonde, lieu où règnent les divinités de l’eau et de la fertilité.

Le lien entre ciel (foudre) et terre (fécondité), entre la création et la destruction, personnifié par le dieu K, K’awiil, Tzercatlipoca et le jaguar olmèque serait ainsi résumé dans l’excentrique : il serait la charge féconde de la foudre qui s’allie aux divinités de la fécondité de la terre pour donner la vie.

Le débat reste ouvert. Les excentriques en obsidienne ou silex à forme de dieu K n’en demeurent pas moins des objets issus d’un savoir-faire complexe. Nos tailleurs modernes ne sont d’ailleurs toujours pas capables de reproduire les créations mayas avec la même finesse et les mêmes outils. Peu de collections publiques dans le monde te permettront d’admirer des excentriques mayas du dieu K mais d’autres formes d’excentriques existent et le Musée du quai Branly à Paris en propose deux beaux exemples de la période classique.

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