Ce petit objet cousu sur le chapeau ou le vêtement fut au cœur de l’affirmation des individus au Moyen-Âge. Qu’elle soit religieuse ou profane, l’enseigne affiche un caractère et une place dans la société.

Si notre époque contemporaine n’use plus tellement du chapeau et de la coiffe, le couvre-chef demeura longtemps un indicateur solide de la personne qu’il surmontait. Pour lever ou créer le trouble, gestuelle et discours symbolique accompagnent l’accessoire seyant et élaborent un véritable langage parfaitement entendu des époques médiévales et modernes.
À cela, le porteur ajoutait à sa convenance ou selon ses moyens une plume ou une enseigne, invitant le passant ou l’interlocuteur à mesurer la personnalité à laquelle il avait à faire en un simple coup d’œil. D’aucuns y reconnaîtraient l’esquisse ancestrale des marques contemporaines qu’ils n’auraient sans doute pas tout à fait tort.

Ce premier article traite des enseignes de pèlerinages, tandis que le deuxième est dédié aux précieuses enseignes Renaissance dont François Ier fut friand. Enfin le dernier opus réserve au public averti un aperçu des enseignes profanes et parfois olé-olé du Moyen-Âge.

Enseigne de pèlerinage espagnole (probablement Tolède) figurant l'emblème de l'immaculée conception. Émaux en champs levé sur laiton doré, première moitié du XVIIe siècle. © MET Museum

Les enseignes de pèlerinage : plus près de toi Seigneur

À quoi aurait occupé ses journées le christianisme occidental si son berceau oriental ne lui avait donné tant de divertissements ? L’ennui serait sorti des lieux de culte pour devenir séculaire et la civilisation judéo-chrétienne se serait effondrée telle une Madame Bovary sans prozac.

Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Et pour ce qui est de l’apparition des enseignes de pèlerinage comme de la passion pour la pisciculture, cet usage découle en grande partie d’une pratique paléochrétienne orientale qui prêtait aux eulogies – à savoir de petites ampoules de terre cuite contenant de l’eau ou de l’huile bénite – les vertus de ce qu’elles contenaient.
Quelques temps plus tard, les vertus prophylactiques se trouvaient dans d’autres sortes d’objets. Ainsi, les petits médaillons de cire nommés « Agnus Dei » bénéficiaient, affirmait-on, de « l’infusion » vertueuse découlant des figurations qui l’ornaient, à savoir l’agneau pascal et l’image d’un saint.

Souvenirs et/ou outils de dévotion privée, ces objets avaient pour eux leurs petites tailles. Ils pouvaient également être apprêtés en pendentif afin de les garder au plus près du corps. Ainsi, la transmission de leurs pouvoirs protecteurs ou thaumaturges ne manquaient pas de bénéficier à l’heureux propriétaire et porteur de l’objet.

Certes, ce qui est rare est précieux et lucratif. Mais parfois, mieux vaut bazarder de la camelote bon marché par milliers d’exemplaires que patienter avant de pouvoir vendre une seule pièce hors de prix. Amazon l’a parfaitement compris ce qui permet à son propriétaire – et la pirouette est intéressante – de pouvoir s’offrir le rare et le précieux quand il se fait le représentant commercial du grossier et du commun.

C’est ainsi qu’au Xe siècle, de lointains ancêtres de Jeff Bezos ne manquèrent pas de constater une demande non satisfaite du marché des pèlerins. L’affluence au sanctuaire de Saint Jacques de Compostelle devint à cette époque aussi soutenue que celle de Disneyland Paris lors de la parade de Noël. On se heurtait alors à de véritables difficultés pour approvisionner les pèlerins en pecten, la fameuse coquille Saint Jacques qui faisait foi de pèlerinage.
Or il s’agissait d’un business juteux dont tiraient profit les locaux (un peu) et le clergé (beaucoup). On ne pouvait décemment pas s’asseoir dessus (ni sur les locaux que sur le clergé).
Le perfectionnement des techniques métallurgiques – aussi bien la gravure, la fonte que la frappe – vinrent pallier au manque de pecten. Une production étonnement large et liée aux lieux saints et sites de pèlerinages s’installa, anticipant et répondant aux demandes et besoins d’une clientèle de fidèles. Ce sont ainsi de petits coquillages en métal pourvus d’anneaux de fixation ou de broche qui firent leur apparition au XIe siècle.
Simple et rapide à mettre en œuvre, financièrement accessible et déclinable en valeur selon les moyens des différents acquéreurs, l’enseigne de pèlerinage était née, et avec elle, les divines entrées de liquidités pour l’Église.

Les pèlerins affluant à Compostelle s’en retournent chez eux leur enseigne cousue au chapeau ou sur leur vêtement. L’objet ne tarde pas à faire des émules, notamment en France. Enseigne de pèlerin en plomb à forme de pecten. France, XVe siècle.

© MET Museum

La fabrication pour ainsi dire enfantine des enseignes participa de son succès. Le premier clampin venu pouvait grassement arrondir ses fins de mois si l’idée lui venait de se lancer dans le juteux business de l’enseigne de pèlerinage.

Deux moules à l'effigie de l'archange Gabriel sur une coquille saint Jacques. XIVe / XVe siècle. © H. Paitier / Inrap
Deux moules à l'effigie de l'archange Gabriel sur une coquille saint Jacques. XIVe / XVe siècle. © H. Paitier / Inrap

Dans le cadre de fouilles à Rennes et au Mont Saint-Michel à la fin du siècle dernier, les équipes scientifiques mirent au jour plusieurs moules à enseignes témoignant de cet artisanat au XVIe siècle. Les objets étaient constitués d’un mélange de plomb et d’étain peu onéreux et très facile à travailler. Grâce à des techniques perfectionnées avec l’essor de l’imprimerie, ces petits objets de fonte participent d’une économie de la dévotion.
Qualité pourrie et prix attractifs attirent ainsi le chaland comme une promotion sur le Nutella la ménagère bagarreuse, et certains artisans en tirent de substantiels revenus. C’est alors que l’Église crut bon de taper du poing sur l’autel.

Les privilèges de cette vénérable institution s’exprimaient sous forme de lois et de droits qui avaient le remarquable talent d’orienter le pognon vers la bonne cassette. Ainsi l’Église s’arrogea en partie le privilège de la fabrication des enseignes, sans doute guidée dans son choix par son divin sauveur et conseiller financier à mi temps.

Moule à l'effigie de Saint Michel. XIVe / XVe siècle. © H. Paitier / Inrap
Moule à l'effigie de Saint Michel. XIVe / XVe siècle. © H. Paitier / Inrap

Cependant, les « faiseurs d’enseignes » ne furent pas unanimement convaincus par cette épiphanie commerciale de l’Église. Sans doute le souvenir de l’épisode des marchands chassés du temple étaient pour le moins déroutant : pourquoi soudainement les émissaires de Jésus entendaient-ils jouer à la marchande et récupérer tout le brouzouf ?
Plusieurs procédures judiciaires portent le souvenir de ces interrogations si profondes que leur (feinte) incompréhension déclencha des conflits. Car du XIIe au XVIe siècle en Occident, le commerce des enseignes est confortablement prospère et sa production de masse est un véritable enjeu pour les artisans comme pour l’Église.

Moule à l'effigie de la Vierge à l'enfant. XIVe / XVe siècle. © H. Paitier / Inrap
Moule à l'effigie de la Vierge à l'enfant. XIVe / XVe siècle. © H. Paitier / Inrap

Si leur production est si répandue, on peut se demander si ces objets participent à l’individualisation de la foi dont les soubresauts se font ressentir aux XIIIe et XIVe siècles ou s’ils n’en ont été que le support ?
C’est bien difficile à dire. Les pratiques se sont sûrement nourries des idéologies et les idéologies des pratiques, le tout infusant dans une pratique religieuse et une société qui, peu à peu, accorde plus de place à une spiritualité plus proche du quotidien de l’individu.

Paradoxalement, l’enseigne issue de la production de masse accède au rang de relique pour celui qui la porte. Et pour cause. Au XIIe siècle, tout début de l’histoire des enseignes de pèlerinage, une condition indispensable est seule apte à rendre l’objet efficace : l’enseigne doit avoir été en contact avec le reliquaire du lieu de pèlerinage. C’est ce qui lui permet d’absorber la puissance prophylactique ou thaumaturge du saint vénéré.

Hélas, il se trouve que les lieux de pèlerinage sont parfois aussi fréquentés que le H&M d’un centre commercial le premier jour des soldes et le pèlerin chétif, épuisé par son voyage ou bien arrivé trop tard les jours où l’Église daignait montrer le reliquaire, ne pouvait même pas envisager de s’en approcher à moins de plusieurs mètres.
Mais lorsqu’on s’est tapé plusieurs centaines de kilomètres à pied, sans le soutien salutaire de chaussures Quechua, qu’on a flambé ses économies pour dormir dans des auberges pleines de puces et de clodos, et courir chaque jour le risque de se faire occire par des brigands grossiers et malodorants, il est bien légitime de rechigner à s’engager sur le chemin du retour avec pour seule consolation une breloque d’enseigne incapable de rendre le moindre service parce que l’accès au reliquaire était aussi embouteillé que le périphérique la veille d’un 15 août.

Votre enseigne n'a pas pu s'activer au contact du reliquaire convoité, que faire ? Rien de plus simple : piégez le reliquaire grâce à un ingénieux miroir incorporé dans votre enseigne. Ainsi, le reflet du reliquaire infusera l’enseigne du saint pouvoir de la relique.

Enseigne de pèlerinage à miroir (miroir manquant), XIVe – XVe siècle. Objet de fouille trouvé à Valenciennes, France. © lesmiracliers.over-blog.com

Enseigne de pèlerinage à miroir (miroir manquant), XIVe - XVe siècle. Objet de fouille trouvé à Valenciennes, France. © lesmiracliers.over-blog.com

Déjà le miroir annonçait le début de la fin. Bientôt, les sanctuaires commencent à proposer à la vente des enseignes de saints qui n’ont plus rien à voir avec le culte local. La seule volonté des pèlerins se borne à acquérir l’image d’un saint populaire qui, en contact avec la sainteté d’un lieu, d’une eau ou d’une relique, se gorgera des vertus prophylactiques comme un alcoolique de vinasse.

Les boutons-enseignes : futiles à la mode, utiles à la foi

Au XIIIe siècle, l’apparition du bouton n’est pas une mince affaire. À l’aube du XVe siècle, il se répand comme une traînée de poudre :  décliné dans toutes sortes de matériaux, il est comme les sandales, souvent moches mais bien pratique.

Contemporain de l’enseigne de pèlerinage, il ne tarde pas à la concurrencer en devenant le bien nommé bouton-enseigne, comble pieux de la fashion sphère médiévale.

Bouton enseigne, XVe - XVIe siècle © Detecteur.net
Bouton enseigne, XVe - XVIe siècle © Detecteur.net

Hélas peu étudié aujourd’hui, ce petit objet de dévotion est de taille similaire au bouton ordinaire sans posséder sa qualité première car la faiblesse de son système d’attache l’écarte de toute fonction utilitaire liée au vêtement.
Et c’est heureux ; car à la lecture d’un texte chartreux intitulé Treictié des nouvelletez dou monde, le bouton est à ranger du côté des inventions de satan, création impudique démoniaque, rapprochant honteusement les habits de la surface du corps, chair vaine et mortelle berceau sulfureux de la tentation. Qui n’a jamais été pris d’effroi lors d’un boutonnage, l’expérience est quotidienne. Alors, l’invective chartreuse est à suivre scrupuleusement :

Lessiez donques, biau filz, le boutonnement, c’est a dire la vaine gloire dou monde

Hélas, la parole du chartreux est bien faible face à celle de dame Wintour. Et le bouton-enseigne fait de plomb ou d’un alliage de cuivre à forte proportion d’étain (nommé bronze blanc), séduit plus que Dieu ne le souhaiterait.
Une fois bien poli, le bronze blanc présente un éclat semblable à l’argent, du plus bel effet sur le pourpoint.

L’iconographie de ces petits objets est très proche des enseignes de pèlerinages. Également produits en série et semblant s’orienter vers une dévotion plutôt régionale, ils célébraient des saints locaux populaires (Saint Michel, Sainte Barbe) ou des intercesseurs plutôt que de saints thaumaturges.
Peut-être étaient-ils également destinés à une catégorie plus modeste de pèlerins qui se déplaçaient dans des sanctuaires proches de chez eux, à quelques heures ou jours de marche. De fait, aucun bouton-enseigne n’a été découvert à proximité de grands centres de pèlerinages tels que Saint Jacques de Compostelle ou Rome. Leur diffusion fut moins large que les enseignes médiévales mais ils apparaissent comme la dernière manifestation de ces objets cousus ou accrochés aux chapeaux et vêtements avant l’apparition des médailles pieuses portées en pendentif.

Ensemble de dix-sept boutons-enseignes, XVe - XVIe siècle. © Piasa
Ensemble de dix-sept boutons-enseignes, XVe - XVIe siècle. © Piasa

Si l’on retrouve en fouilles ce genre d’objets, on peut aussi en pêcher. Lorsque plusieurs fleuves et rivières européennes furent draguées au XIXe siècle, une multitude d’enseignes et de boutons-enseignes revirent enfin la lumière du jour, raison pour laquelle on les nomme aussi « plombs de Seine ».

Enseigne de pèlerinage en argent
Enseigne de pèlerinage en argent "L'adoration des Mages", fin XVIe ou avant 1890. © MET Museum

Mais pourquoi donc balancer à la flotte de si charmants et surtout de si prophylactiques petits objets ? Car c’est bien dans le milieu aquatique qu’on en a le plus retrouvé.
Si dans le cas des enseignes profanes, le délestage massif en eau vive participait d’une volonté de ne pas mourir égorger (voir cet article), il en va autrement des enseignes religieuses.

Enseigne de pèlerinage en plomb figurant l'Agnus Dei. XIVe - XVe siècle © British Museum
Enseigne de pèlerinage en plomb figurant l'Agnus Dei. XIVe - XVe siècle © British Museum

Forme d’hommage à Dieu, l’immersion est toujours liée à la purification. Adam, l’amateur de nudisme viticole, en sait quelque chose, lui qui se purifia dans les eaux du fleuve Gihon après avoir été chassé du jardin d’Eden.
L’eau vive apparaît ainsi comme le lien unissant matérialité et spiritualité. L’immersion d’un corps ou d’un objet dans un fleuve ou une rivière – dont on imagine qu’il est alimenté par le fleuve de l’Eden, celui qui alimente tous les fleuves du monde – revient à le plonger dans la pureté, dans le pardon.
Le lien de la chrétienté avec l’eau est d’ailleurs représentatif : du baptême à la mort, l’eau participe de toutes les cérémonies religieuses. Alors, balancer une enseigne ou un bouton-enseigne à valeur de relique dans l’eau d’un fleuve ou d’une rivière pourrait peut-être symboliser un geste de remerciement pour une prière exaucée ou accompagner et appuyer cette dernière.

Enseigne de pèlerinage en plomb figurant Saint Éloi. France. Fin XIIIe siècle © Museum of London
Enseigne de pèlerinage en plomb figurant Saint Éloi. France. Fin XIIIe siècle © Museum of London

Le marque-page des vrais chrétiens

Précieuses et discrètes, les enseignes de pèlerinages des livres d’heures sont méconnues car plus rares que leurs consœurs en matériaux vulgaires.
Pourtant, elles sont les objets les plus représentés dans les livres d’heures à l’intérieur desquels elles étaient cousues. Ces livres d’heures, l’équivalent médiéval de nos plateformes vidéos, étaient de superbes ouvrages divinement enluminés. Ils regroupaient textes, psaumes et prières que l’on sélectionnait selon la date du jour ou l’envie du moment. En lieu et place de saisons et d’épisodes d’une série mettant en scène des morts-vivants à l’élocution pâteuse, le public médiéval avait soin de sélectionner un texte à la gloire de Jésus, un célèbre mort-vivant dont la diction était, dit-on, irréprochable bien que le propos toujours un peu cryptique.

Enseigne de pèlerinage en or, émaux et rubis. Quatre anneaux d'attaches
Enseigne de pèlerinage en or, émaux et rubis. Quatre anneaux d'attaches. XVIe siècle © Bonhams

Ces enseignes délicates apparaissent dans la seconde moitié du XVe siècle (particulièrement aux alentours de 1480 – 1490) et sont généralement faites d’une feuille de métal, parfois d’argent, estampée. Cette feuille était percée sur l’un de ses côtés afin de pouvoir la coudre à l’intérieur du livre d’heures.
Cependant, ce type d’enseignes ne fut pas retrouvé dans le lit des rivières. À l’image des livres d’heures qui les dissimulaient, ces enseignes étaien tbien trop précieuses pour que l’on s’en sépare aussi benoitement. Car à l’inverse du manant à enseigne de plomb, la personne aisée savait bien l’importance de ne pas balancer son pognon dans la première rivière venue.

Mais naturellement, la grande majorité des enseignes de pèlerinage retrouvée est faite de plomb, pour la bonne et simple raison que la grande majorité des enseignes s’adressait aux pécores. Seules les catégories sociales les plus favorisées s’offraient de riches enseignes d’or, d’argent ou d’émail qu’ils portaient parfois cousues à leurs chapeaux et vêtements.

Seul Louis XI dit « Le Prudent » (1423 – 1483) – connu pour son mauvais goût vestimentaire – collectionnait les enseignes de plomb qu’il portait en accumulation sur ses vêtements et chapeaux, croyant dur comme fer (haha) que plus il en portait plus grands en seraient les bénéfices. Il ne prenait pas une décision sans d’abord déposer un baiser sur une enseigne jugée appropriée pour l’occasion et cousait les plus précieuses dans ses livres ou au ruban de ses chapeaux (on en découvrit 42 de cette sorte après sa mort).

Enseigne quadrilobée émaillée figurant Adam sortant du tombeau. © RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / Michel Urtado
Enseigne quadrilobée émaillée figurant Adam sortant du tombeau. © RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / Michel Urtado

De cet engouement médiéval pour les enseignes de pèlerinages naquirent des enseignes profanes plus ou moins précieuses et souvent hautement politiques. Élevées au rang de bijoux dans les cours royales de France et d’Italie notamment, les enseignes de la Renaissance furent aussi éphémères qu’emblématiques de cette nouvelle manière de penser et d’envisager un monde dont les frontières, en toutes sortes de domaines, ne cessaient de reculer.

Enseigne de pèlerinage en plomb figurant saint Georges. Entre le XIIIe et le XVe siècle. © musee-moyenage.fr
  • BERGER J., Les enseignes de pèlerinage du Puy, épreuves extraites de : Jubilé et culte marial (Moyen Age - époque contemporaine), B. Maes, D. Moulinet, C. Vincent (dirs), (actes du colloque international organisé au Puy-en-Velay, du 8 juin au 10 juin 2005), Saint-Etienne, 2009, p. 87-114.
  • BRUNA D., “De L'agréable à L'utile : Le Bijou Emblématique à La Fin Du Moyen Age.” Revue Historique, vol. 301, no. 1 (609), 1999, pp. 3–22
  • BRUNA D., Les enseignes de pèlerinage et les coquilles Saint-Jacques dans les sépultures du Moyen Age en Europe occidentale. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1991, 1993. pp. 178-190
  • BRUNA D., Les récentes acquisitions d'enseignes de pèlerinage et d'enseignes profanes au Musée national du Moyen Age. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1995, 1997. pp. 349-360
  • BRUNA D., Témoins de dévotion dans les livres d’heures à la fin du Moyen-Âge, Revue Mabillon, n.s., t.9 (= t.70), 1998, p. 127 – 161.
  • BRUNA D. Un moule pour enseignes de pèlerinage à l'image de la «Belle Vierge » de Rastisbonne. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1992, 1994. pp. 317-324;
  • BURKARDT A., L'économie des dévotions: Commerce, croyances et objets de piété à l'époque moderne, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2016
  • CAHANIER S., Les boutons-enseignes, un groupe original d’enseignes religieuses des XVe et XVIe siècles. Article paru dans Revue Mabillon, n. s. t. 18 (= t. 89), 2017, p. 173-215.
  • GAUMY T., Chapeaux, chapeliers et autres couvre-chefs à Paris (1550-1660) Aspects économiques, sociaux et symboliques. Thèse présentée à l’École des Chartes en 2012
  • HACKENBROCH Y., Enseignes : Renaissance Hat Jewels, SPES (août 1996)
  • LABAUNE-Jean F., « Quelques enseignes de pèlerins et des moules de production de petits objets en plomb découverts à Rennes », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest
  • STAHULJAK Z., Pornographic Archaeology: Medicine, Medievalism, and the Invention of the French Nation, University of Pennsylvania Press, 2013
  • THUAUDET O., La pratique du pèlerinage en Provence à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne d’après les enseignes et les ampoules. Archéologie Médiévale, CRAHAM, 2017, 47, pp.89-129
  • WARDROPPER, Ian. “Between Art and Nature: Jewelry in the Renaissance.” Art Institute of Chicago Museum Studies, vol. 25, no. 2, 2000, pp. 7–104.
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